Le 1er novembre, le compte Twitter des Affaires étrangères allemandes a publié un message dénonçant la loi serbe faisant du Kosovo une « zone de protection sociale spéciale », tout en rappelant les autorités de Pristina à leurs propres obligations.
« Le projet de loi pour déclarer le Kosovo « ère de protection spéciale » […] viole clairement les obligations de dialogue de la Serbie. Nous demandons à la Serbie de se rétracter. Les deux pays [Serbie et Kosovo, ndlr] doivent mettre en place l’accord d’Ohrid de 2023 sans délais, y compris l’Association des Municipalités à Majorité Serbe. »
En effet, en lieu et place de cette Association des Municipalités à Majorité Serbe, les autorités de Pristina n’ont eu de cesse depuis la signature de cet accord de s’attaquer violemment au municipalités tenues par des Serbes, notamment à Kosovska Mitrovica, à Leposavić ou à Srbica. Une attitude dénoncée également quelques jours plus tôt par le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Vassili Nebenzia, qui avait rappelé qu’Albin Kurti ne respectait pas l’accord de Bruxelles.