Les associations Center for Affirmative social Actions, Advocacy Center for Democratic Culture, Aktiv, InTER et New Social Initiative ont publié un communiqué sur X (ex-Twitter) dans lequel elles dénoncent des mauvais traitement infligés à Gzim Jahirović, Vice-Président du parti « Initiative Rom », le 30 novembre, lors de la série d’arrestations suite à l’explosion du barrage Ibar-Lepenac.
Selon ce communiqué, Gzim Jahirović a été « battu brutalement et humilié » par la police du Kosovo. Sa femme aurait subi « des violences sexuelles de la part de certains officiers ». Ces violences se seraient déroulées en présence des enfants du couple, qui dénonce « une violation supplémentaire des droits de la famille ».
Des événements similaires, « bien que moins dramatiques », ont été rapportés aux associations signataires par des habitants de Zvečan et Zubin Potok, deux communes à majorité serbe du nord du Kosovo. Ces associations concluent leur communiqué commun en dénonçant « fermement toute perquisition abusive, tout usage excessif de la force, toute discrimination ethnique et tout abus d’autorité », et en appelant « la police du Kosovo de lancer incessamment des enquêtes sur les nombreuses déclarations de citoyens issus des minorités et rapportées dans les médias ».