Hier dimanche 29 septembre, des voyageurs ont embarqué pour la première fois dans la nouvelle gare routière de Belgrade.
Jusqu’à dimanche, la gare routière était située dans le centre-ville de Belgrade, où elle avait ouvert il y a près d’un demi-siècle. Elle est maintenant à Novi Beograd. D’une superficie de 27000 m2, elle est encore en cours de construction, les passagers ayant pour l’instant accès à des installations temporaires avec des équipements de base.
À la fin des travaux, la gare routière comportera 65 quais, 12 pour les arrivées et 53 pour les départs dont 8 réservés au trafic suburbain, 22 au trafic interurbain, 14 au trafic international et 9 au trafic touristique hors lignes régulières. En coulisse, il y aura également un parking de 186 places, une station de taxis de 25 places et un parking de préparation pour les cars de 80 places.
Le maire de Belgrade, Aleksandar Šapić, a déclaré que cette nouvelle gare est “un espace dont tous les Belgradois peuvent être fiers : elle sera une porte d’entrée pour toute la Serbie”. De fait, le car est encore aujourd’hui privilégié par les Serbes voyageant dans le pays et même dans les pays voisins.
Cette ouverture est un nouveau jalon dans la politique de remise à jour des moyens de transports en Serbie : modernisation du réseau ferroviaire avec l’aide de la Banque mondiale, agrandissement du réseau autoroutier avec le soutien de la Chine, transformation de l’aéroport Nikola Tesla de Belgrade en “hub durable en Europe de l’Est” sous l’égide de Vinci… Ces travaux de grande ampleur sont également révélateurs du souhait de la Serbie de trouver sa place comme destination touristique en Europe de l’Est, aux côtés de ses grands rivaux immédiats, la Croatie, très prisée par les touristes d’Europe de l’Ouest, et le Monténégro, par ceux de l’Est.