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Oliver Stone : “le Kosovo est un état mafieux”

Le samedi 11 janvier, le producteur Oliver Stone, connu pour ses films critiques vis-à-vis de la machine de guerre américaine (Platoon en tête), a expliqué dans un podcast du célèbre YouTube Tucker Carlson que le Kosovo était « un état mafieux ».

Interrogé sur l’action de l’Otan dans le monde, le réalisateur a expliqué que l’Otan avait illégalement bombardé une ville en plein cœur de l’Europe (NDLR. Belgrade) et ce pour amputer la Serbie du Kosovo, qui est devenu un état mafieux. 

Il est intéressant de noter que Stone et Carlson ont été fortement critiqués pour avoir interviewé en février 2024 le président russe Vladimir Poutine et pour avoir souvent montré vouloir comprendre ce qu’il ce passe en Europe de l’est et s’écarter de la doxa des médias dominants quant à des sujets comme la guerre en Ukraine ou le Kosovo par exemple. 

Le podcast a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de l’ambassadeur du Kosovo aux États-Unis, Ilir Dugolli, qui, plutôt que de répondre sur le fond, s’est lancé dans une violente diatribe antiserbe, dénonçant « l’infâme plan génocidaire de la Serbie », et affirmant que « le Kosovo est une des plus belles histoires de liberté », « un testament vibrant à la résilience, à l’instinct de survie et à la Justice ».

Jeffrey Sachs : « le but des bombardements de l’Otan était d’affaiblir la Serbie »

En décembre, Tucker Carlson avait reçu dans ce même podcast Jeffrey Sachs, économiste réputé ayant travaillé dans les années 90 dans les pays de l’Est de l’Europe. Lui non plus n’a pas mâché ses mots sur le sujet de la guerre du Kosovo, dénonçant les 78 jours de bombardement de la Serbie comme « une décision d’une malignité sans précédent ».

Selon lui, le double objectif de ces bombardements était de « affaiblir la Serbie et créer un nouvel état, le Kosovo, où installer la plus grande base américaine dans le sud de l’Europe, Bondsteel ». À la question de Carlson de savoir si l’objectif n’était pas plutôt de « sauver la population albanaise opprimée », Sachs a répondu qu’il s’agissait surtout de sauver le complexe militaro-industriel.

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