Dimanche 12 janvier s’est tenu le deuxième tour des élections présidentielles en Croatie. Zoran Milanović, président de gauche sortant, a été réélu largement à la suite d’une campagne sans grande surprise.
Le 14 janvier, Nouvel An selon le calendrier julien, sera désormais férié en République serbe de Bosnie. Une nouvelle étape dans la querelle qui oppose Serbes et musulmans de Bosnie. Une querelle qui se joue aussi à coups de symboles.
Le second tour de l’élection présidentielle en Croatie se tient dimanche 12 janvier. Après un premier tour qui a vu le président sortant Zoran Milanović passer à deux doigts d’être élu à la majorité absolue des suffrages exprimés, le résultat de ce second tour ne semble faire aucun doute.
Le canal Ibar-Lepenac, dans le nord du Kosovo, détruit le 29 novembre par une explosion, est réparé. Les autorités de Priština accusent toujours la Serbie, qui continue de nier. Une enquête a été confiée au FBI, alors que l’ambassadeur US à Belgrade ne voit pas d’éléments permettant d’accuser la Serbie.
Le président croate Zoran Milanović, candidat à sa propre succession, est arrivé largement en tête du premier tour des élections présidentielles. Un revers pour la droite croate, qui paie peut-être sa position pro-occidentale, à laquelle Milanović s’est fermement opposé.
L’ampleur des manifestations a vite dépassé le cadre étudiant puisque des dizaines de personnalités connues localement et internationalement ont apporté leur soutien à cette cause. Djoković, Bogdanović, Biković, une partie de l’Église serbe : tous ont apporté leur soutien aux manifestations.
Le 13 décembre dernier, le Président de la Serbie Aleksandar Vučić avait annoncé que l’Industrie Pétrolière de Serbie allait subir des sanctions américaines.
Dans son discours, Vučić avait annoncé l’arrivée de sanctions américaines contre l’entreprise pétrolière NIS détenue par l’Etat serbe et par le russe Gazprom Neft.
Le 17 décembre 2024, lors d’un vote à l’Assemblée générale des Nations unies à New-York, la Serbie a soutenu la résolution proposée par la Russie visant à interdire la glorification des actes nazis et néonazis.
La Serbie est le seul pays des Balkans occidentaux à avoir voté cette résolution.
Beaucoup d’analystes politiques disent que le président Vučić est « assis entre deux chaises » (celle de l’Est et celle de l’Ouest).
Pour le Docteur Siniša Pepić, il n’est assis que sur une seule chaise : celle de la Serbie.
Mardi 17 décembre à Bruxelles, les négociateurs de la Serbie, Petar Petković, et du Kosovo, Besnik Bislimi, en présence de l’envoyé spécial de l’UE pour le dialogue Miroslav Lajçak, sont parvenus à un accord sur la mise en oeuvre d’un accord sur la recherche des personnes disparues dans la région à partir de 1998, à l’issue de discussions que chacun accuse l’autre de retarder…
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