Le terme « crise », souvent utilisé sans que ça soit vraiment justifié, est le terme qui décrit le mieux la situation actuelle en Serbie, selon Miloš Vojinović, docteur en histoire, qui explique cette crise par le fossé qui s’est creusé entre les générations en Serbie.
Alors que le Centre Olympique Jahorina est au cœur de l’actualité pour des soupçons de ventes de terrains incontrôlées, de permis de construire, de dettes et d’appels d’offres douteux, Siniša Pepić voit dans ces manœuvres une tentative de déstabilisation de la République Serbe de Bosnie.
Pour le Docteur Siniša Pepić, les appels à la démission du Président Vučić, qui se multiplient depuis la catastrophe de Novi Sad, ne peuvent pas déboucher sur une transformation en profondeur parce que ceux qui les lancent ne se montrent pas prêts à assumer le pouvoir.
La tragédie de Novi Sad, qui a coûté la vie à 15 personnes en novembre dernier, a déclenché une vague de manifestations dans toute la Serbie, dans lesquelles les étudiants sont en première ligne. Pour le Docteur Miloš Stanković, professeur à l’Université de Belgrade, ces étudiants font ainsi la preuve d’une grande maturité.
Beaucoup d’analystes politiques disent que le président Vučić est « assis entre deux chaises » (celle de l’Est et celle de l’Ouest).
Pour le Docteur Siniša Pepić, il n’est assis que sur une seule chaise : celle de la Serbie.
Il y a 32 ans, la 28e division bosniaque commandée par Naser Orić faisait irruption dans un village serbe. La barbarie des actes commis envers les villageois, y compris des enfants, des personnes âgées et même le bétail, fait froid dans le dos.
Aujourd’hui, les victimes serbes de Naser Orić dénoncent une instrumentalisation de l’oubli de leur calvaire par l’Occident.
Deux semaines après le dépôt d’un projet de loi sur les agents étrangers par des alliés du parti au pouvoir, le président serbe Aleksandar Vučić a déclaré le 11 novembre qu’il ne soutiendrait pas ce projet de loi. Laurent Ozon nous aide à comprendre ce renversement de situation.
Les études sur l’avenir démographique des Balkans annoncent quasiment systématiquement la mort des pays balkaniques. En effet, la majeure partie de ces pays devraient connaître une division par deux de leur population d’ici la fin du siècle.
Pour Vuk Nikolić, la réponse viendrait d’abord du retour d’une vision civilisationnelle défendant la vie.
Alors que le monde entier attend les prochaines décisions de Donald Trump, une question résonne sur la scène politique mondiale : le 45e président des États-Unis mettra-t-il un terme à une époque où les organisations non gouvernementales étaient tout sauf « non gouvernementales » ?
Les rumeurs de la volonté de Trump de couper les financements de nombreuses ONG pourrait impliquer un changement dans la politique américaine, qui aurait un impact sur le monde entier, et les Balkans notamment.
Dans l’environnement politique global actuel, le lobbying est l’un des outils les plus puissants pour influencer les décisions des décideurs politiques et façonner les relations
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