Zelensky se rend mercredi 9 octobre à Dubrovnik en Croatie pour un sommet avec les dirigeants des pays d’Europe du sud-est.
Au total, ce sont 12 pays (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Grèce, Kosovo, Moldavie, Monténégro, Macédoine du Nord, Roumanie, Serbie, Slovénie et Turquie) qui seront rassemblés autour du Président ukrainien, qui est à la recherche de soutien militaire et financier.
La Croatie, qui a déjà versé 300 millions d’euros à l’Ukraine depuis deux ans et dont le premier ministre Plenković (photo) a assuré vouloir être solidaire, notamment militairement, devrait signer un partenariat de long terme avec Zelensky, ce malgré les déclarations récentes de son Président Zoran Milanovič, qui s’est déclaré contre la participation des forces croates à la mission de sécurité et de formation de l’OTAN pour l’Ukraine (NSATU).
Du côté serbe, Spoutnik annonce que le Président Aleksandar Vučić aurait bloqué certains points de l’accord qui doit être signé lors du sommet.
Les points de l’accord bloqués par la Serbie sont les suivants :
- L’obligation de sanctionner la Russie
- L’utilisation du terme « occupation de la Crimée »
- L’obligation de soutenir militairement l’Ukraine
- La signature de l’accord par le Président du Kosovo
- La présentation de l’initiative de Zelensky comme la seule qui promeuve la paix en Ukraine
Le président serbe a déclaré à de nombreuses reprises qu’il ne fallait pas obliger les autres États à introduire des sanctions contre la Russie et que même s’il est contre la guerre il juge nécessaire de « garder une position raisonnable ».